Suspicion d’un risque ? Action !

L’équipe des collections a eu un doute au sujet de certaines fuites (billes et vapeurs) de mercure. Plutôt que d’attendre une intervention, des tests et donc des démarches administratives chronophages, l’idée a été d’isoler les œuvres et SURTOUT de le signaler visuellement, que ce soit avec un pictogramme réglementaire (répété pour chaque niveau) ou un texte bilingue avec des visuels (pas en surnombre). Il s’agit de bon sens et malheureusement c’est rare de le voir. Il y a plusieurs raisons :

-          la méconnaissance (tout le monde ne connaît pas le mercure, les risques et comment le reconnaitre),

-          le manque de temps,

-          le planning (réunion, congé, déplacement, délais administratifs),

-          une vision limitée, « si je le sais, tout va bien, pas besoin de le dire »,

-          peur de déranger ou d’attirer l’attention de la hiérarchie sur des problèmes,

 

Une action immédiate permet de limiter les accidents et la contamination d’autres œuvres à proximité. A force de travail avec des effectifs limités (voir seul), on en oublie les autres, le personnel de ménage, le personnel technique (les luminaires se changent) ou, a minima, les pompiers en cas d’incendie.

 

Il est possible d’améliorer la situation avec des bacs de rétention (bac europe par exemple), répéter l’information sur la porte d’accès, mettre une date ce qui facilite l’avancée du dossier. Il est toujours facile de mieux faire mais cette action et cette communication en réserve sont rares et c’est rassurant de voir des institutions le faire. De plus, l'accès à cette salle est extrêmement restrictif car liste des personnes autorisées à y accéder est connue et il y a un suivi en temps réel sur qui est présent en son sein.

 

Merci à Elodie Granget et Sabina Carraro!

 

Besoin d’organiser des interventions d’information sur la toxicité des collections ? Contactez-nous !

 

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Du caillou au poison ?