L’art de la cuvette

Crédit : muséum de Neuchâtel et de Blois.

Une amie me demandait mon avis sur les « petits compartiments en carton » visibles en muséum. Très rependue dans les collections naturalistes, la cuvette est encore couramment employée. Elle peut être de plusieurs matériaux (bois, plastique, verre), le plus courant étant le carton, matériau économique et relativement résistant dans le temps. Utilisée par les musées en grande quantité, il existe de nombreuses fabrications maisons tels que des cartes de tarot, des paquets de cigarette, des fonds de brique de lait... En avez-vous vu d’autres ?

Derrière ce conditionnement d’apparence anodine se cache un grand nombre d’avantage, notamment pour la conservation préventive :

-          la main de l’opérateur n’est pas de contact direct avec l’item,

-          elle contient l’objet et sa documentation (étiquette d’identification, numéro d’inventaire par exemple),

-          elle sert de support pour des information (souvent en dessous, pour le plus grand des plaisirs du photographe lors de campagne d’inventaire),

-          elle limite les chocs entre les items lors de l’ouverture énergique d’un tiroir,

-          elle peut contenir un lot qui aurait tendance à se disperser (amiante, au hasard).

La cuvette peut présenter certains inconvénients : elle n’est pas hermétique, elle peut absorber les potentiels contaminants (poussière de sulfure, radioactives etc.), elle est parfois montée à l’aide d’adhésifs non pérennes et peut limiter l’économie d’espace dans les tiroirs/bacs (car occupant un volume fixe).

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Crédit : muséum de Neuchâtel et de Blois.

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